Journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie

Aujourd’hui, 17 mai 2016, c’est la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Bref, la journée de la lutte contre les cons (enfin, une partie des cons, soyons honnêtes, des cons, il y en a partout!).

Je lis pas mal de choses sur les sexualités, les genres, les identités. Parce que ça me questionne et que j’aime bien me questionner. Parce que ça ouvre des portes et des fenêtres. Parce que, des fois, je me dis que je suis pas la seule à me trouver bizarre. Je ne suis pas la seule bizarre. Même si, dans ce que je lis, les autres bizarres n’ont pas la même identité (sexuelle ou de genre) que moi, c’est pas grave! On est tous bizarre de toutes façons! Je lis beaucoup, et même si certains pensent que les hétéro cis-genre n’ont pas leur mot à dire dans ce genre de débat, je parlerai quand-même (en tous cas, j’écrirai).

J’ai déjà dit dans un précédent article mon dégoût pour les cases, la manière de « trier » les gens en leur attribuant des étiquettes, quelles qu’elles soient, en les rangeant dans leur petite case (surtout, ne pas en sortir, s’il-vous-plaît, c’est dangereux dehors!). C’est vraiment quelque chose qui m’insupporte. Si on devait me demander mon orientation sexuelle, je répondrais « probablement hétéro ». Probablement. Si vraiment, vraiment, il faut que je rentre dans vos mots. Probablement, parce qu’à 34 ans, je ne suis jamais tombée amoureuse d’une fille. Mais finalement, on ne décide de rien dans la vie. Et si ça devait m’arriver, être enfermée à l’avance dans une case ne va certainement pas m’aider à facilement aller de l’avant pour être heureuse.

Coupure licornes-et-arc-en-ciel : ne serait-il pas possible de vivre dans une société où chacun se définit comme il a envie? SI il a envie? Ou les choses ne devraient pas être noires ou blanches, mais pourraient être un nuancier complet de roses ? Réponse : non, merci de vous référer à la première affirmation de la journée : parce qu’il y a des cons partout!

Bref, revenons-en à cette journée de lutte. Chacun peut faire quelque chose. Je ne vous demande pas de sortir dans la rue, d’embrasser votre voisin… Non, asseyez-vous dans le calme, posez-vous un peu et réfléchissez. C’est quoi le bonheur pour vous? Une soirée entre amis? Un repas en famille? Pensez-vous que la réponse sera universelle? Combien de réponses différentes aurons-nous à cette question si simple? [ c’était la question subsidiaire pour gagner un superbe séjour pour deux personnes…. Hmm pardon!] Dans la vie, le but ultime n’est-il pas d’être heureux? A-t-on le droit d’empêcher les autres d’être heureux, et surtout, SURTOUT, empêcher leur bonheur à eux vous rendra-t-il plus heureux, VOUS? (si vous cherchez encore, la réponse est non). Il y a plein de façons d’être heureux, et le bonheur passe par l’amour (phrase à l’eau de rose, bonjour!). Et l’amour ne se commande pas, ne s’explique pas, ne s’éduque pas. L’amour il se vit. Vivez-le, et laissez en paix tous ces autres gens qui le vivent aussi. Vous n’avez pas besoin de comparer, vous n’avez pas besoin de regarder, vous n’avez pas besoin de convertir. Vous avez juste besoin d’aimer. Et sur une dernière note : pas besoin d’avoir peur, ni pour vous, ni pour votre proches, ni pour vos enfants, rien de tout cela ne s’attrape. La connerie, par contre, c’est une autre histoire…

Je vous laisse avec une illustration de Mr Q, que j’apprécie énormément pour ses mots justes et ses histoires qui prennent aux tripes. (clic)