@Copyright Chris Henwood 2001
Traduction française Aurélie Dengis 2013
Nous pensons tous connaître le hamster syrien, ou doré, et son histoire, mais est-ce vraiment le cas? Nous avons tous entendu l’histoire où comment, en 1930, une maman et ses bébés ont été déterrés du désert de Syrie et que ceux-là sont les ancêtres de tous les hamsters vivant aujourd’hui, mais est-ce la véritable histoire ? J’ai fait des recherches sur le sujet il y a quelques années et j’ai découvert des détails surprenants. J’ai étudié minutieusement les mythes qui entourent la « découverte » du hamster syrien en 1930. Mais malgré tout, il manquait quelques petits détails. De plus en plus d’informations ont été mises en lumière ces dernières années et j’ai donc ajouté ces faits à l’histoire.
La description la plus ancienne du hamster doré, comme il était appelé à l’époque, a été publiée en 1797 (oui, il y a si longtemps) dans l’ « Histoire Naturelle d’Alep » d’Alexander Russel, avec des notes additionnelles de son jeune frère Patrick. Je pense qu’il est peut-être important d’en savoir un peu plus sur Alexander. Il était physicien, officiant dans la région d’Alep en Syrie dans les années 1740-1750, où il est apparu qu’il devint un expert de la Peste qui sévissait dans la région. Durant ces dix ans, il tint des dossiers très détaillés de la faune, de la flore, du climat et de la culture de la région. En fait, il semble avoir pris note de chaque détail de la région et des gens qui y vivaient, et a publié la première édition de l’ « Histoire Naturelle d’Alep » en 1756. Patrick Russel a vécu à Alep dans les années de 1750 à 1781 et a publié la seconde édition, bien après la mort d’Alexandre. Le hamster n’avait pas été mentionné dans la première édition, mais dans la seconde. Alors, peut-être que Patrick a découvert l’espèce, mais rien n’est certain ; il se peut aussi qu’il ait été mentionné dans des papiers non publiés d’Alexander qui n’auraient été découverts qu’après la mort de ce dernier, quand Patrick a décidé de reprendre le texte. Le passage sur le hamster dans ce livre qui n’est maintenant, naturellement sans doute, plus publié, disait « … Le hamster est moins commun que la souris des champs. En en disséquant un, j’ai trouvé les poches de chaque côté remplies de jeunes haricots, alignés si parfaitement et si près les uns des autres qu’on s’est demandés quel étrange mécanisme l’avait provoqué ; car la membrane qui forme la poche, bien que musclée, est fine, et les doigts les plus experts n’auraient pu empaqueter les haricots dans un ordre aussi régulier. Lorsqu’ils eurent été déposés sur la table, ils ont formé un tas trois fois plus grand que dans le corps de l’animal. »
Pour moi, la chose la plus surprenante est que Russell (peu importe lequel des deux) n’a pas clamé avoir découvert une nouvelle espèce, mais semble avoir admis, de manière erronée, le hamster syrien comme la même espèce que le Grand Hamster d’Europe. Donc, l’espèce n’a pas été nommée ni par Russel, ni d’après lui.
A la place, le hamster syrien ou doré a été nommé par George Robert Waterhouse, qui l’a présenté comme une nouvelle espèce en 1839.
George Robert Waterhouse était, à l’âge de 29 ans, le curateur de la Société Zoologique de Londres. Il a présenté une « nouvelle » espèce lors d’un congrès de la Société le 9 avril 1839. Cette présentation a été basée sur un seul spécimen, une femelle, plutôt âgée, reçue d’Alep, en Syrie. N’est-ce pas étrange comme Alep apparait à chaque stade de l’histoire de cette espèce ? Sa description a été publiée dans les actes de la Société de 1840 comme tel : « … Cette espèce est plus petite que le Hamster Commun (notez qu’il a depuis été changé en Cricetus Cricetus) est remarquable par sa couleur jaune dorée profonde. La fourrure est modérément longue et très douce et il a une brillance comme de la soie ; la couleur jaune profonde s’étend sur les côtés les plus hauts de la tête et du corps, et aussi sur le bord externe des flancs ; sur le dos le poil est brunâtre sur les pointes bien que sur cette zone la couleur a une intensité plus profonde que sur les flancs ; les côtés du cou et le bas du corps sont blancs, mais légèrement teintés de jaune ; sur le dos et les flancs, tous les poils ont la base gris foncé ou couleur plomb. Les pieds et la queue sont blancs. Les oreilles sont de taille modérée, garnies sur le côté externe par des poils blanchâtres. Les moustaches sont des poils blancs et noirs mixés. » La personne qui possédait l’animal, et celle qui l’avait donné étaient inconnues ou tout du moins non mentionnées, mais suivant la description ce hamster –souvenez-vous qu’il s’agissait d’une vieille femelle qui n’était peut-être pas en bonne santé quand elle a été capturée- est devenue le spécimen-type pour la nouvelle espèce Cricetus Auratus ; Waterhouse (le nom du genre Mesocricetus a été une modification à posteriori). J’ai découvert récemment cette vieille femelle au Musée d’Histoire Naturelle de Londres. Elle est une vision pitoyable, mais plutôt intéressante. Elle a été en fait nommée : – Item BM(NH) 1855.12.24.120 (pas un nom très chouette pour une telle merveille).
Alors maintenant, si on considère la vieille histoire comme la vérité, on n’a pratiquement pas entendu parler du hamster doré pendant presque exactement 100 ans. Faux ! En fait, un groupe d’un nombre inconnu d’individus a été ramené de Syrie au Royaume-Uni par James Skeene. Il a été le consul britannique en Syrie et lors de sa retraite en 1880, il est revenu au Royaume-Uni. J’ai n’ai malheureusement pu trouver aucune preuve qu’il ait écrit quoi que ce soit à propos de l’espèce en général, ou de ses animaux en particulier, et si quelqu’un peut m’aider dans ce domaine je lui en serais très reconnaissant. Il apparait cependant qu’ils ont été reproduits dans ce pays au moins jusqu’en 1910 quand il semble que le dernier individu est mort, ou a été détruit (peut-être à la mort de Skeene ?). En plus de cela, une seule femelle (morte) a été envoyée au Musée de Belin en 1902, cette femelle s’est révélée avoir été capturée près d’Alep dans la même année par une personne appelée Zumoffen.
A nouveau, on n’entendit plus rien sur l’espèce et on semble s’en désintéresser jusqu’à la fin des années 1920. A ce moment-là, Saul Alder, un parasitologiste à l’Université Hébreue de Jérusalem, menait une recherche sur une des maladies les plus répandues, la Leishmaniose, pour laquelle le hamster « chinois » s’est montré un excellent modèle. Cependant, Alder n’a jamais réussi à reproduire des hamsters chinois et trouvait cela tout à fait inacceptable de devoir dépendre d’expéditions depuis la Chine. Il a alors voulu obtenir une espèce de hamsters qui était endémique au Moyen-Orient. Il semble qu’il apprit l’existence du hamster syrien en lisant les descriptions faites par Waterhouse, mais certaines autorités suggèrent (et je serais plutôt d’accord avec elles) qu’il aurait été plus intéressé par le hamster gris, aussi appelé hamster migrateur (Cricetulus Migratorius) qui était –et est toujours- plutôt largement répandu en Asie Mineure. Quelque soit celui qu’il cherchait, il a demandé à un collègue du Département de Zoologie de l’aider à obtenir quelques hamsters endémiques. Dès lors, il semblerait que la vraie raison de la présence du hamster syrien parmi nous aujourd’hui est plutôt due au fait que les hamsters chinois n’étaient pas très prolifiques.
Pardon… retour à l’histoire… donc le zoologiste en question s’appelait Israel Aharoni – un personnage plutôt haut en couleur selon ce que j’ai pu rassembler. Il est né à Widzi, à la frontière Russo-polonaise, et a fait ses études à Prague. Il est connu comme le premier zoologiste hébreux, parce qu’il a redécouvert ou du moins a donné des noms hébreux aux animaux de la Terre Sainte. Au début de sa vie, et au moment de ses premières expéditions à Jérusalem, la région était encore sous le contrôle strict des Turcs. Aharoni, juif dans un monde Musulman, n’a pu voyager librement que sous la protection d’un Sultan turc local, et cela lui a été accordé parce qu’il a pu récolter divers spécimen pour la collection de papillons du Sultan. Lors des ces expéditions de « récolte » il semble qu’il ait ramené à peu près tous les animaux qu’il a croisés, toujours accompagné de guides locaux ; la préparation initiale des animaux étaient faite sur le terrain et ils étaient ensuite envoyés à Berlin. Néanmoins, beaucoup de ces spécimens sont encore visibles aujourd’hui si vous désirez les étudier, il suffit de visiter le Complexe Russe de l’Université Hébraïque à Jérusalem.
C’était lors d’une telle expédition en 1930 qu’Aharoni, sur requête de Saul Alder, a cherché des hamsters. Un compte-rendu a été publié dans les mémoires d’Aharoni en 1942. Bien qu’on n’était pas certain qu’Alder connaissait le hamster syrien, Aharoni lui le connaissait et savait que c’était l’espèce qu’il allait chercher. Il semblerait que lors de son arrivée dans la région d’Alep, il a demandé à son guide syrien local, Georgius Khalil Tah’an, d’aller dans une ferme en particulier et de demander au Sheikh local (Sheik El-Beled) de lui donner des informations sur la localisation des hamsters dans cette région. Le 12 avril 1930, le Sheikh fit une réunion et le village décida d’aller chasser la créature dans les meilleurs champs qui en abritaient une colonie. Le Sheikh employa quelques locaux comme laboureurs et ils creusèrent dans de nombreuses zones, détruisant une bonne partie des champs de blé.
Après plusieurs longues heures de dur labeur, ils finirent par faire émerger un nid complet, situé à deux mètres cinquante, composé d’une femelle et ses onze jeunes.
Pensant que la maman s’occuperait de ses jeunes et les nourrirait sans problème, toute la famille fut placée dans une boite de voyage. Je pense que ce qu’il s’est passé ensuite est si important qu’on va le laisser avec les mots d’Aharoni : « … J’ai vu le hamster s’endurcir le cœur et couper avec une horrible cruauté la tête du premier bébé qui l’approcha (chaque jeune mesurait dans les 2.5cm) l’amour naturel maternel l’a conduite à tuer ses propres enfants. Il vaut mieux que mes enfants meurent que d’être l’objet d’expérimentations faites par un membre de cette race humaine maudite. Quand Georgius vit cet acte de sauvagerie, il enleva rapidement la maman hamster (puisqu’elle allait surement tous les tuer) et la mit dans une bouteille de cyanide pour la tuer… ». Donc, c’est uniquement parce que la première femelle hamster capturée était antivivisection, et qu’elle ne réalisait pas combien ses descendants pourraient compter pour énormément de gens, qu’elle est morte. Aharoni, cependant, avait donc dix bébés à élever à la main. Il n’y a aucune trace de l’âge approximatif de la portée, mais leurs yeux étaient encore fermés quand ils ont été capturés. Aharoni et sa femme réussirent comme parents de substitution et les bébés survécurent. Après que neuf d’entre eux se soient échappés puis recapturés, ils furent tous donnés à Hein Ben-Menachen, le fondateur et le chef des Installations Animales de l’Université Hébreue au Mont Scopas.
Ben-Menachen plaça les hamsters dans une cage avec un fond en bois. Le lendemain matin, cinq d’entre eux s’étaient échappés en rongeant le fond de leur cage. Ben-Menachen fut très énervé, en particulier quand Aharoni lui fit remarquer combien il était difficile de capturer ces animaux. Aucun des cinq échappés ne fut retrouvé vivant. Selon Aharoni, les quatre restant se composaient de trois mâles et une femelle. Cependant, ceci fut contredit par S. Alder en 1948; il indiqua qu’un mâle et trois femelles survécurent à la tentative d’escapade, et qu’une femelle fut tuée plus tard par le mâle. Israel Aharoni était plutôt sceptique sur le fait que les animaux restant allaient se reproduire, mais Hein Ben-Menachem avait d’autres idées. Il remplit une grand cage en grillage avec du foin bien compressé, en ne laissant que 5cm d’espace à la lumière au-dessus. Il plaça la femelle dans cet espace. Cherchant l’obscurité, la femelle commença à creuser un terrier dans le foin. Un jour ou deux plus tard, le mâle fut placé dans la cage. Il chercha la femelle et finit par la rattraper. A ce moment-là, les deux animaux étaient déjà fatigués, et le mâle supposément plutôt excité. La position dans le terrier était alors plus favorable à l’accouplement qu’au combat, et ils s’accouplèrent. La première colonie de hamsters fut prolifique et donna naissance à 150 individus la première année, bien que certaines autorités aient d’autres chiffres, notamment bizarrement 365 pour la première année.
Les premiers hamsters nés en captivité furent donné à Alder qui publia un rapport sur les premières recherches utilisant le hamster syrien très peu de temps après. Réalisant combien une seule colonie pouvait se révéler fragile, Alder donna des stocks à divers autres laboratoires. Le hamster syrien arriva en Angleterre en 1931 et fut littéralement passé clandestinement dans le pays dans les poches du manteau d’Alder, pourquoi, je ne le sais malheureusement pas. Ceux-ci furent donnés à E. Hindle de la Société Zoologique de Londres.
La Société Zoologique de Londres ne semble pas avoir gardé de trace de la façon dont les animaux qu’ils avaient reçus apparurent peu de temps après sur le marché des animaux. Je suis récemment tombé sur un nom qui est mentionné régulièrement mais dont je n’avais jamais trouvé le lien avec l’histoire du hamster syrien au Royaume-Uni.
Leonard George Goodwin était un protozoologiste anglais. Il fut remarqué pour son travail sur le test de l’efficacité des composants chimiques dans le traitement des maladies tropicales. Avant, pendant, et après la seconde guerre mondiale, il travailla au Wellcome Bureau of Scientific Research. Lors de son travail là-bas, il essaya de trouver un moyen d’empêcher les troupes anglaises qui combattaient en Europe d’attraper la Leishmaniose. La manière standard de calculer le dosage d’un médicament à donner à quelqu’un, était d’utiliser « l’index chimio thérapeutique », qui était la dose entre le dosage minimum pour guérir l’infection et le point auquel le médicament tuait le patient. Les tentatives de Leonard Goodwin pour affiner l’index, en testant les médicaments sur les hamsters d’Europe, ont échoué puisqu’ils se sont révélés résistants à la Leishmaniose ; à la place, il obtint un stock de hamsters syriens, probablement de Jérusalem, via la Société Zoologique de Londres, sur lesquels tester ses médicaments. La recherche a vite démontré que le Pentostam était le médicament le moins toxique et le plus efficace contre cette maladie et a été envoyé aux troupes dans l’année.
Goodwin a écrit plus tard dans l’un de ses rapports que les hamsters syriens de compagnie au Royaume-Uni était pour la plupart des descendants de la colonie qu’il avait élevée, et s’est aussi accrédité l’introduction de l’animal au Royaume-Uni. Malheureusement, Leonard Goodwin est décédé en novembre 2008 et je ne parviens pas à trouver d’autres détails à propos de son travail sur le hamster syrien.
Bien, revenons au Moyen-Orient. Bien qu’Aharoni ne l’ait mentionné nulle part dans ses rapports, il a apparemment capturé plus d’individus que juste la maman et sa portée, puisque trois spécimens femelles adultes capturées les 27 et 29 avril 1930, et qui lui sont attribuées, se trouvent dans la collection du Musée de Berlin, et y sont encore visibles. Cependant, les documents sur place indiquent que les animaux ont été obtenus en 1932, et non en 1930.
Tout le monde est d’accord pour dire que les hamsters ont été importés aux USA durant l’été 1938, bien que la nature exacte de l’importation reste confuse, tout comme l’importation d’un stock en Europe Centrale.
On mentionne dans un document qu’en 1962, trois individus ont été attrapés près d’Alep, et envoyés aux Etats-Unis via la Turquie. Je n’ai trouvé aucune autre précision sur ces animaux, mais il semblerait qu’ils provenaient en réalité de Turquie, et non d’Alep.
La capture suivante, dont j’ai pu retrouver une trace écrite, de hamsters syriens sauvages se passe en mai et juin 1971, quand l’américain Michael R. Murphy obtint treize animaux à Alep. Douze d’entre eux (quatre mâles et huit femelles) ont été repris aux USA. Murphy a écrit qu’après seulement trois jours de manipulation, les hamsters sauvages étaient apprivoisés et gentils. Tous les animaux se sont reproduits dans les quatre semaines après la capture, et les huit femelles ont eu des portées. La grandeur moyenne d’une portée était de onze bébés, et chaque petit a été élevé jusqu’au sevrage. Toutes les tentatives pour retrouver cette colonie, et ce qu’il en est advenu une fois arrivée aux USA ont échoué. Si certains ont des informations à ce sujet, elles sont grandement les bienvenues. En 1978, Bill Duncan de la SW Medical School de Dalas, Texas, USA, a réalisé une troisième capture dans la même aire et est revenu aux Etats-Unis avec deux femelles. De nouveau, je n’ai aucune information sur ce groupe.
En 1980, un Rodent Control Officer, qui travaillait dans un département du Centre International de Recherche des régions arides (International Center for Agricultural Reasearch in the Dry Areas) a capturé deux animaux, qui avaient malheureusement mangé du poison pour rat mis en test, et sont morts peu après. En novembre 1982, le même officier captura, au même endroit, un autre couple : malheureusement le mâle mourut assez rapidement, et bien que la femelle passa sans problème la quarantaine anglaise, rien ne fut tenter pour la faire reproduire. Avec l’aide de la Société Zoologique de Londres, et celle de Clinton Keeling, elle arriva chez moi en juin 1983. C’était une femelle très docile, qui voulait sortir et se promener à toute heure et qui fut un très agréable compagnon. Dommage que chaque tentative pour la reproduire ait échoué, probablement dû à son âge. Elle mourut finalement en janvier 1985, à un âge très avancé.
En 1986, trois mâles furent capturés près d’Alep, et rapatriés à Tubingen en Allemagne, comme aucune reproduction ne fut faite avec la femelle de Londres.
En 1999, l’université de Halle, sous le commandement du professeur Rolf Gatterman, mena une étudie sur le hamster syrien. Quatre individus furent obtenus et utilisés pour des études de taxidermie. Au début du printemps, deux autres hamsters furent repris, pour les mêmes raisons. En mars, treize autres (sept mâles et six femelles) furent capturés vivants à deux endroits près de Albel/Shaukh-Rieh et d’Amaz, à environ cinquante kilomètres au nord-est et vingt kilomètres au sud-ouest de la ville d’Alep. Une des femelles était gestante et donna une portée de six bébés. Ces animaux furent emmenés à l’université de Hall en Allemagne, formant une nouvelle lignée reproductrice. Bien que j’ai été en contacts réguliers avec le Professeur Gatterman durant des années, il mourut d’un cancer en 2006, peu après l’arrivée des hamsters. Depuis je n’ai pas pu avoir d’autres contacts avec les autorités de Halle, bien que les gens du monde des hamsters cherchent régulièrement à voir si un animal de cette lignée puisse leur être donné.